40-I) Stockholm syndrome
Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.
Ce comportement paradoxal des victimes de prise d'otage fut décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui donna ce nom de syndrome de Stockholm, en relation avec un fait-divers qui eut lieu en cette même ville.
Inversement, le syndrome peut s'appliquer aux ravisseurs, qui peuvent être influencés par le point de vue de l'otage. On parle dans ce cas du syndrome de Lima.
Wikipédia : Syndrome de Stockholm
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Image - Jouet en bois d'hévéa présenté sur le site Brindilles.fr. Jeudi 24 février 2011, 15:47 - On pourrait m'objecter : Pourquoi parler ici du Syndrome de Stockholm ? Il y a mensonge ou confusion... Pas de kidnapping, pas de séquestration, pas de ravisseur, pas de geôlier, pas d'otage. Alors pourquoi ?
Parce que : vivre prisonnier d'un souvenir, d'une émotion, d'une interrogation, depuis plus de quarante ans, ça créé des liens, forcément, avec l'auteur des faits.
Et encore. Ça, ce n'est que la partie visible de l'iceberg.